Mouvement lycéen
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Message  Julien-Vauban Dim 9 Déc - 18:25

Sentant une résignation chez certains - moi même, je pense avoir déjà renoncé depuis quelques temps - et la mort de ce forum, je suis allé voir ce qu'il en était ailleurs ; je publie deux articles de deux organisations différentes pour présenter la situation actuelle (vu la fréquentation du site peut-être que c'est chose vaine) :
FSE a écrit:L'Unef veut détruire la grève, la grève continue !
publié le 30 novembre 2007
Après avoir négocié la LRU avec Pécresse et Sarkozy au mois de juillet, après avoir refusé de mettre en avant le mot d'ordre d'abrogation de la LRU alors qu'il est porté par les coordinations nationales et les Assemblées Générales depuis le mois d'octobre, après avoir fait un coup de force anti-démocratique en envoyant des dizaines de faux délégués à la coordination de Tours, après avoir retenté ce coup de force à Lille et suite à son échec, avoir dénoncé cette coordination auprès des médias, la direction de l'Unef appelle carrément à cesser la grève.

La FSE condamne fermement cette tentative de briser le mouvement.
La mobilisation continue à s'amplifier, les lycées sont de plus en plus nombreux à la rejoindre, les Assemblées Générales de personnel enseignant ou non-enseignant sont de plus en plus nombreuses à soutenir les étudiants, et à les rejoindre dans la grève.

Le gouvernement multiplie les effets d'annonce, l'augmentation du budget de l'enseignement supérieur et de la recherche promise ne résulte pas du mouvement, elle était déjà annoncée dans le programme électoral de Sarkozy ! De plus ce budget consiste en divers cadeaux fiscaux aux entreprises, en rattrapage de sommes non versées les années précédentes, en rénovations immobilières déjà prévues dans les plans Etat-régions de 2000-2006 et non-payées, en financement de l'autonomie des universités et autres menus ajustements.
Le budget prévu ne correspond absolument pas aux besoins réels de l'université et de la recherche, il n'y a ni augmentation massive du nombre et du montant des bourses, ni construction de logements universitaires à hauteur des besoins, ni recrutement massif de personnel statutaire enseignant ou non-enseignant etc,etc.
Le gouvernement veut acheter la paix social mais il n'y met même pas les moyens !

Les autres promesses sont ridicules ou mensongères, les frais d'inscriptions même quand ils sont fixés par l'Etat augmentent chaque année beaucoup plus que l'inflation, certains diplômes d'universités (DU) coûtent déjà jusqu'à 5000€, et par ailleurs c'est une volonté affichée (De Villepin en février 2007 par exemple ou Sarkozy pendant sa campagne) de parvenir à faire payer les étudiants, même si c'est suffisamment risqué pour que le gouvernement ne s'y attaque pas encore de front. La sélection n'est pas encore dans la loi mais l'obligation de pré-orientation est une condition de l'inscription et un élément déguisé de marche-pied à une future sélection, le cadrage national des diplômes est détruit depuis la mise en place du LMD et la LRU renforce cet état de fait, cela n'a rien avoir avec une validation a posteriori des diplômes par le ministère.

Tout cela suffit visiblement à la direction de l'Unef, mais l'Unef n'a jamais porté les revendications réelles du mouvement et en premier lieu l'abrogation de la LRU !
L'Unef qui n'a pas appeler une seule fois à la grève et qui n'a rien fait pour lancer la mobilisation n'a aucune légitimité pour appeler à cesser la grève, cet appel restera d'ailleurs vain, il contribuera simplement encore plus à la colère des étudiants mobilisés contre l'Unef.

La FSE considère que les revendications du mouvement c'est-à-dire celles mises en avant par les coordinations nationales n'ont absolument pas été satisfaites et que par conséquent rien ne justifie de cesser la grève.

La FSE appelle à continuer et à renforcer la grève et les piquets de grève jusqu'à satisfaction des revendications !
Sud Etudiant a écrit:LRU : NON ! LE MOUVEMENT N’EST PAS FINI !!!
PUBLICATION LE 5 décembre 2007

Depuis la fin de la semaine, le mouvement contre la LRU est qualifié de mourrant et le retour à la normale, tant voulu par certain-e-s, est annoncé comme imminent. Or, à l’heure actuelle aucun indice ne permet de l’affirmer.

Le nombre d’Universités en grève avec ou sans piquets n’a pas baissé de manière si significative, puisque actuellement ce sont une trentaine d’Universités qui restent mobilisées.

Les Personnels non enseignants, les chercheurs et les enseignants, par le biais de leur organisations syndicales, associatives et leurs AG appellent à se mobiliser et d’user de la greve contre la LRU. Les lycéens ont eux aussi rejoint le mouvement.

Certes les syndicats étudiants et lycéens dits représentatifs ont de manière regrettable appelé à éteindre le mouvement suites aux pseudos avancées de V. Pécresse. Mais le mouvement est actuellement aux mains de celles et ceux qui luttent. Son avenir a été décidé par les assemblées générales réunies en coordination nationale les 1er et 2 décembre. La coordination de ce week end à Nantes a rassemmblé plus de 200 délégués de 47 sites Universitaires, qui ont réaffirmé leur détermination à voir la LRU abrogée sans conditions.

Loin d’être mort, le mouvement contre la LRU prend donc une nouvelle tournure et voit une implication de plus en plus grande de l’ensemble de la communauté universitaire dans le mouvement de greve.

En ce sens SUD étudiant rejoint l’analyse de la coordination nationale de Nantes et appelle à maintenir les piquets de grèves, à en mettre en place de nouveaux et à faire de la journée du 6 décembre une totale réussite afin de prouver que la communauté Universitaire est prête à amplifier la mobilisation pour exiger l’abrogation de la LRU.


Dernière édition par le Dim 9 Déc - 18:29, édité 1 fois
Julien-Vauban
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Message  Julien-Vauban Dim 9 Déc - 18:28

Aussi... :
Sud Etudiant a écrit:Au coeur de notre syndicalisme : l’avenir de l’université et la démocratie
PUBLICATION LE 4 décembre 2007
La contestation universitaire de la LRU (loi relative aux libertés et responsabilités des universités) a mauvaise presse ces derniers temps. Pourquoi ? Deux ans après la mobilisation très populaire contre la LEC (loi d’égalité des chances qui incluait le CPE), comment peut-on expliquer le fait que l’opinion médiatique se retourne contre cette mobilisation alors ques les modalités d’organisation sont sensiblement les mêmes ? Peut-on vraiment affirmer aujourd’hui qu’il s’agit d’une mobilisation minoritaire, de laquelle ne se dégagerait aucune perspective ? Pour Sud étudiant, il nous semble qu’il convient d’effectuer une mise au point sur plusieurs éléments qui sont mis de côté depuis quelques semaines : l’état réel des composantes de la mobilisation, la question de l’organisation démocratique du mouvement, et enfin les perspectives sur l’avenir de l’université.

1/ Un mouvement large


En premier lieu, nous attaquons cette idée selon laquelle seules les universités de lettres et/ou sciences humaines seraient mobilisées. Même si les étudiant-e-s de ces filières se sentent plus que les autres menacé-e-s par la loi LRU, ce ne sont pas les seuls à se mobiliser pour l’abrogation de cette réforme : non seulement des universités de sciences dites « dures » se sont très largement investies depuis plus d’un mois, mais l’on constate aussi que des étudiant-e-s d’IUT sont très impliqués dans de nombreuses villes ! Enfin des étudiant-e-s en Master Pro sont aussi entrés le mouvement pour défendre au coté des autres une université critique et indépendante des intérêts privés.

Au-delà des seul-e-s étudiant-e-s, il nous faudrait éviter de sombrer dans le piège d’une mobilisation corporatiste : les enseignant-e-s, les personnels non enseignant-e-s, mais aussi les lycéen-ne-s subiront aussi les conséquences de la LRU ! Si l’on dépasse les propos légèrement condescendants de certains médias sur la mobilisation lycéenne, on s’aperçoit que ceux-ci nourrissent de réelles inquiétudes sur l’université telle qu’ils/elles la connaîtront. Quant aux personnels, il est plutôt positif de voir que leurs organisations appelent à une grève les 4, 5 et 6 décembre et prennent en compte la dynamique lancée par le mouvement étudiant. Malgré ces composantes assez diverses, il est encore des gens pour souscrire aux propos ministériels selon lesquelles la mobilisation actuelle n’était qu’une mobilisation « minoritaire d’extrême gauche ». De fait, ceux et celles qui s’auto-proclamaient spécialistes des mobilisations étudiantes dans les médias ont été surpris de constater qu’une telle mobilisation pouvait maintenant démarrer sans le consentement de l’Unef. Il y a fort à parier que ces observateurs de nos mobilisations risquent d’être d’autant plus surpris en s’apercevant que ces mobilisations peuvent se poursuivre contre la volonté de l’Unef.

2/ Un fonctionnement démocratique et une auto-organisation de la lutte.


Il faut bien comprendre que le fonctionnement que nous avons défendu, à Sud étudiant comme dans d’autres organisations syndicales (FSE, CNT, etc), c’est l’auto-organisation des étudiant-e-s. Concrètement, cela signifie la mise en place d’Assemblées Générales. Le premier rôle de celle-ci est de permettre la tenue de débats ouverts à tou-te-s, afin de pouvoir déterminer ensemble, de manière collective, les perspectives que les étudiant-e-s doivent adopter. Dans une AG, il ne s’agit donc pas uniquement de soumettre des propositions au vote, mais d’abord de les défendre, les argumenter, les remettre en cause en fonction des positions divergentes, et ce afin d’aboutir à une décision collective qui reflète au mieux les points de vue de chacun.

L’AG est donc le lieu le plus approprié au fonctionnement démocratique, elle est par excellence le lieu de débat et de prise de décisions collectives. Ce mode d’organisation rend intolérable qu’une hiérarchie, un-e responsable ou « un-e représentant-e » dicte un vote ou appelle du haut de leur chapelle à la fin d’un mouvement. C’est en ce sens que les décisions des AG ne se résument pas à des votes, mais font l’objet d’une élaboration collective au préalable. C’est en ce sens que le vote à bulletin secret détaché de tout débat démocratique est refusé par les Assemblées Générales... Malgré le fait qu’il puisse donner de larges majorités à la grève !

Attention, nous n’affirmons pas que le système proposé est une parfaite démocratie et nous sommes conscients des difficultés. Le décalage même entre l’auto-organisation et l’organisation délégataire que nous pratiquons quotidiennement est la principale de ces difficultés. C’est pourquoi le mouvement est en lui même un moment d’expérimentation de la démocratie. Les relents autoritaires existent, ils font parti de cet apprentissage et tendent à disparaître. La démocratie est apprentissage, voilà quelque chose que la société dans laquelle nous vivons a oublié.

3/ Le fond du mouvement

Enfin, après avoir plus ou moins vainement expliqué que la mobilisation actuelle serait donc l’oeuvre « d’une extrême gauche minoritaire », certain-e-s tentent tant bien que mal d’affirmer que notre mouvement ne donne aucune perspective à l’université. Qu’il s’agirait d’un mouvement conservateur et partisan de l’immobilisme.

D’une part, il faut rappeler qu’à partir du moment où nous avons fait connaître notre opposition à la LRU, nous avons systématiquement tenu à dire que nous n’étions pas pour autant partisans du statu quo dans les universités. Pour appuyer notre propos, nous avons avancé quelques revendications qui nous sont chères : la refonte du système d’aides sociales pour aller vers la mise en place de ce que nous appelons le salaire social étudiant, la possibilité pour chacun-e d’accéder à l’université, notamment en instaurant la gratuité donc la suppression des frais d’inscription, mais aussi la démocratisation du fonctionnement de l’université, avec le développement d’Assemblée Générale par département ou UFR.

Il est évident que nous n’avons pas un projet clefs en main d’université à proposer. Mais est-ce bien notre rôle ? Pour Sud étudiant, la réponse est claire : ce n’est pas aux seul-e-s militant-e-s de Sud d’apporter des pistes pour l’université de demain, mais bien à l’ensemble des étudiant-e-s et des personnels, qu’ils soient grévistes ou non.

Des cadres de débats se créent depuis plus d’un mois dans les universités mobilisées. Des débats entre étudiant-e-s, mais aussi avec les personnels, parfois avec les lycéen-ne-s. Perrsonne ne prétend, spontanément, proposer une réforme alternative. Mais, dans ces espaces de réflexion, se forment des idées, émergent des propositions, et chacun-e peut se réapproprier ou réfuter les propositions formulées par telle ou telle organisation syndicale. Ce sont dans ces dialogues que nous pouvons trouver les perspectives pour l’université de demain. Peut être est ce à ces débats que la presse devrait s’intéresser et non simplement au bilan comptable-Universités bloquées. Quoiqu’il en soit, sans les attendre, beaucoup relayent ces débats. Ce qui nous semble important c’est que l’université ne peut pas se résumer à des débats entre étudiant-e-s et enseignant-e-s, chacun-e doit se sentir concerné par l’enseignement supérieur en tant qu’il doit rester un service public ouvert à tou-te-s ; en tant que lieu de formation et de recherche critique et indépendante. C’est ce qui se joue dans ce mouvement. C’est dans cette forme ouverte que permet la grève que l’université trouvera son avenir et non dans les bureaux fumeux des ministères."
FSE a écrit:Contre la répression des mouvements sociaux : solidarité !
publié le 07 décembre 2007
Les fermetures administratives décrétées par les présidents d’Universités n'ont pas cessées depuis un mois, elles n’ont pour but que de mettre fin à la mobilisation. En effet, ces fermetures empêchent la tenue des assemblées générales qui sont le seul moyen pour les étudiants de se réunir, de prendre des décisions collectives et de s’organiser. La FSE dénonce ces pratiques visiblement concertées au niveau national qui ont pour seul but de casser la grève.

Aux fermetures administratives s’ajoutent les recours aux interventions policières comme à Montpellier III, Lyon II, Nantes, Nanterre, Rennes II, Strasbourg, Pau, Paris 1 et 4… Sous prétexte de maintenir la sécurité ou de défendre la liberté d’étudier, les présidents d’Université n’hésitent pas à recourir à des entreprises de sécurité privées, aux CRS et aux gardes mobile pour attaquer les piquets de grève. Ces méthodes sont inacceptables : elles sont faites pour instaurer un climat de peur chez les étudiants et empêcher la mobilisation.

Les arrestations ciblées se sont multipliées à Paris, Lyon ou encore Limoges lors de manifestations ou d’interventions policières sur les campus.
Les syndicalistes sont particulièrement visés par ces arrestations, à Lyon ce sont un militant de Sud et un militant de la FSE qui viennent d'être arrètés.
La FSE dénonce ces pratiques et exige l’arrêt des poursuites à l’encontre des étudiants et des militants interpellés. Le gouvernement veut briser la grève étudiante et la mobilisation lycéenne naissante contre la LRU par la répression.

Nous ne nous laisserons pas faire !

A bas la répression et la criminalisation des mouvements sociaux !
Libération immédiate de tous les grèvistes et les manifestants emprisonnés !
Pas un syndicaliste ne doit être poursuivi !
Non aux fermetures administratives et aux interventions policières sur nos campus !
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